23 juin 2015

Le Labyrinthe

JAMES DASHNER, « L’épreuve t.1 : le labyrinthe », Pocket Jeunesse,  Paris, 2012

Cher James,

C’est avec grand plaisir que je t’écris afin de te faire part de ma sincère admiration pour ce brillant roman qu’est « Le Labyrinthe ». Honnêtement, je ne me rappelle pas avoir autant accroché à un livre de science-fiction depuis des années. Mon seul regret est de ne pas avoir pu le lire en entier. Je m’explique :

Ayant entendu grand bien de ce livre, je me suis rendu en librairie afin d’en acquérir un exemplaire (du livre, pas de la librairie). Après avoir demandé au libraire où je pourrais trouver ton ouvrage, celui-ci m’a répondu d’un air goguenard que je devais aller tout au fond du magasin. Je m’y rends donc, tout en confiance, et y découvre un panneau de signalisation fléché indiquant le chemin à suivre pour dégoter ton fameux bouquin. Je suis donc le chemin, croise encore plusieurs panneaux qui m’envoient de ci, de là, et poursuis ainsi ma route pendant près de deux heures, jusqu’à la disparition complète de toute indication. Ce n’est qu’après avoir franchi d’innombrables couloirs, escaliers, hangars, ascenseurs, égouts, grottes, et après avoir bivouaqué une nuit que j’ai enfin compris ce qui se tramait. Mon ami libraire avait mis en place un parcours thématique pour promouvoir la vente de ton livre (je pense d’ailleurs que peu de vendeurs ont accompli leur tâche de merchandising avec autant de zèle).
Deux jours plus tard, épuisé mais ravi, je trouvais finalement l’objet de mes convoitises. Toutefois – nous approchons maintenant du véritable but de ce courrier – sur le chemin du retour, je me suis perdu tant et si bien que je me suis vu contraint d’arracher plusieurs pages du livre afin d’y dessiner un plan me permettant de regagner la sortie.

Malheureusement, j’ai été stupide puisque j’ai arraché les pages en commençant par la fin et que je n’ai donc pas pu découvrir la conclusion de ton récit. Je t’avoue, cher James, que je ne me sens pas le courage de refaire le parcours nécessaire à l’obtention d’un nouvel exemplaire, et ce malgré le suspens haletant que tu parviens à mettre en place.

Par conséquent, aurais-tu l’extrême gentillesse de m’envoyer (si possible par retour de mail, en format pdf) une copie des quatre derniers chapitres du « Labyrinthe » afin que je puisse conclure ma lecture ?
Pour l’anecdote, sachant que les tomes suivants s’intitulent « Terre brûlée » et « Le remède mortel », je pense me les procurer dans une autre librairie.

Merci d’avance pour ta réponse.

Abdoulah Bir Rinth (Paris)

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